Vous ne serez pas un champion du référencement web (SEO) à la fin du post, mais si vous n’y connaissiez rien,
peut-être que vous aurez appris 2 ou 3 choses utiles.
Il s’agit de l’action d’améliorer le position d’un site dans les résultats de recherche sur Google – qui est quasiment en monopole sur le sujet en France.
Le référencement (SEO) est un canal sûr, fiable et durable pour générer des contacts ou des ventes sur un site internet.
Durable, car un contenu indexé prendra de la valeur au fil du temps.
On distingue les optimisations internes et externes :
Interne = sur le site (contenu, optimisations techniques, hébergement, arborescence, maillage interne…)
Externe = extérieur au site (réseaux sociaux, e-réputation, netlinking…)
Plus un contenu sera pertinent et optimisé > plus il sera consulté > plus il sera consulté > plus il sera partagé.
Il gagnera en autorité, et plus il en obtiendra, mieux il sera classé.
C’est simple :
Nous pourrions ajouter la variable de la période de crise, qui implique des besoins en rentabilité rapide.
Le web passe encore pour certains comme un El Dorado où il suffit d’investir quelques centaines d’euros pour faire tourner un business. Si cela a été vrai un jour (“si”), ce n’est plus le cas.
Premier défi, surclasser les concurrents en place.
Il faut garder en tête que vos concurrents ont de l’avance.
A moins que vous ne soyez seul sur votre marché, vos mots-clés ou votre univers sémantique.
D’après le JDN, les frais mensuels minimum de référencement sont de 2000€ / mois. Cela inclut le temps passé et non les frais en prestation seuls.
Réfléchissons :
D’où l’importance de savoir où frapper pour être visible plus efficacement sur le court terme (longue traine, mots clés à faible trafic), tout en commençant la guerre pour le long terme (expressions les plus concurrentes mais aussi les plus rentables.)
Deuxième défi SEO, avoir du temps.
Difficile de sous-traiter intégralement la prestation de référencement web (SEO.)
Le travail sur le référencement web doit être vu comme un travail :
Ce n’est que ça le référencement.
La réflexion sera budgétaire, savoir si le temps sera à investir en interne ou à sous-traiter; et savoir sur quels postes investir ce temps.
Définition de la stratégie globale ?
Mieux vaut se faire accompagner pour ce point, qui est crucial et qui n’est pas le plus cher. De même que le suivi.
Création de contenu ?
Long, cher, souvent internalisé. Cela permet de réagir plus vite à des problématiques internes, de coller à la stratégie marketing / commerciale de l’entreprise, de faire “plus” que des mots.
Liens externes ?
Cela nécessite des connaissances pour évaluer un site, d’avoir du relationnel dans le domaine éditorial auprès de certains sites, de savoir les pister. A moins d’avoir ces compétences, le plus rentable est d’externaliser.
Troisième défi, résister aux garanties
Un dernier défi sera de savoir reconnaître de fausses prestations de référencement web (SEO).
La tentation est grande pour un responsable ou un chef d’entreprise de se dire “les détails ne m’intéressent pas, tout ce que je veux c’est être en première place de Google.” C’est précisément là que vous risquez de vous faire escroquer.
Lisez les termes du contrat. Demandez à spécifier les requêtes sur lesquelles vous serez en première page (les requêtes exactes, pas le nombre).
La réponse est non !
Google cite :
” Personne ne peut garantir la première position dans les résultats de recherche Google.” (Source)
Google ajoute sur le sujet :
” Méfiez-vous des référenceurs qui promettent un bon classement de votre site, annoncent “une relation privilégiée” avec Google ou prétendent disposer d’un système de demande d’indexation prioritaire auprès de Google.
Google n’indexe aucun site en priorité.
En réalité, le seul moyen de soumettre un site à Google est d’utiliser notre page permettant d’ajouter des URL ou d’envoyer un sitemap, ce que vous pouvez faire vous-même. Et c’est entièrement gratuit.”
De plus, puisqu”il n’existe que 10 places sur la première page, il est impossible de prédire quels concurrents mettront en œuvre des actions concurrentes pour atteindre ces places.
Enfin, “première place sur Google” n’a pas de sens. Il faut penser à la requête qui vous amènera sur cette première page.
Donc méfiez-vous de ceux qui garantissent des résultats sur lesquels ils n’ont pas la main.
La première page Google est-elle l’objectif ?
La question sera : première page de Google sur quelles requêtes ?
Prenons l’exemple d’une pâtisserie situé à Royan, dont la thématique serait le baba au rhum.
La première chose sera de définir sur quelles requêtes il pourra générer du trafic et donc des réservations.
Exemples de requêtes :
“pâtisserie de Royan” : requête très concurrentielle, va générer de nombreux contacts plutôt qualifiés
“pâtisserie” : requête très concurrentielle, va générer de nombreux contacts très faiblement qualifiés
“manger pâtisserie à Royan” : requête intéressante, contacts plus faibles mais qualifiés et requête plus facile à atteindre
” [Nom de la pâtisserie] “ : requête facile ne nécessitant pas de travail spécifique – dans 90% des cas – et sur laquelle il devient possible de fournir des garanties. Puisqu’il n’y a pas de travail à fournir.
” [Nom de la pâtisserie} spécialiste en pâtisserie Royan” : requête très simple qui sera atteinte avec un travail simple, sans forcément faire intervenir un professionnel.
Encore Google :
“Dans tous les cas, ne traitez pas avec les référenceurs qui […] garantissent le classement de votre site, mais uniquement à partir d’expressions clés très longues et très génériques, qui seraient de toute façon associées à votre site”
Conclusion : dissociez “position sur Google” de “ventes assurées”
Un bon classement peut ou non générer du trafic.
Le trafic généré peut ou non être qualifié.
Votre contenu / votre site pourront ou non convertir.
Google préconise également que chaque client demande le détail de l’utilisation exacte du budget.
Dans un budget webmarketing on peut trouver par exemple :
Il est important de demander quel temps sera passé, sur quel poste, avec quel objectif.
La transparence est la clé d’une relation pérenne client / prestataire.
Un prestataire peut garantir :
Le bon sens
Google préconise de faire appel à son bon sens et à son discernement.
Une prestation “référencement de votre site” ou “garantie de première page sur Google pour votre site” (sans préciser la recherche) n’est pas une prestation. Cela se fait tout seul.
Un prestataire vantant une “relation privilégiée avec Google lui permettant d’assurer une première page” doit également vous faire poser question.
“Méfiez-vous des référenceurs qui promettent un bon classement de votre site, annoncent “une relation privilégiée” avec Google ou prétendent disposer d’un système de demande d’indexation prioritaire auprès de Google. Google n’indexe aucun site en priorité. “ (Source)